Manger végétarien, comme 4 % de la population française, pourrait être un bon moyen de prévention primaire cardiovasculaire. Une revue de la littérature, qui a inclus 115 références, dont 15 méta-analyses et 11 essais randomisés, souligne les bénéfices multiples de ce régime, qui permet de réduire les incidences des cardiopathies ischémiques, des accidents vasculaires cérébraux, de l’hypertension artérielle, du diabète de type 2, de l’obésité et des dyslipidémies. Ce mode d’alimentation n’a pas d’effet démontré sur la mortalité, ni sur le risque global de cancer, ni sur celui plus spécifique de cancer colorectal. Les végétariens n’ont pas de carence en fer, mais sont en revanche à risque de carence modérée en vitamine B 12.
Poster de Charly Wissocq, Grenoble
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