Certains ont une peur bleue des dentistes mais pour Noa il n'en n'est rien, il n'en a jamais été ainsi, bien au contraire ! Et pour cause. Elle connait Marie depuis longtemps, une dentiste amie de la famille. Et lorsque Noa petite fille, accompagnait sa mère pour ses soins dentaires, c'était sans crainte mais… pas sans intérêt. Car Noa était curieuse de ce qu'elle observait tant dans la technique de la praticienne que dans le résultat final sur la patiente…. Sa mère. C’est donc, grâce à Marie, la dentiste que Noa veut être médecin !
Si elle n'arrive pas à être médecin, elle sera dentiste. Avec une préférence pour le premier métier, qu'elle juge plus diversifié. Et Noa de mettre en avant « les contacts avec les personnes et voir tous les jours des cas différents. »
Infiltrée en cours de médecine avant l'heure
Jeune fille élancée et gaie, Noa est fille unique et très complice avec sa mère, commerçante et assistante maternelle. C'est elle qui l'encouragera dans son choix pour la médecine. Si Noa, entourée de ses compagnons du lycée Jean Rostand, à Caen, est déjà allée visiter la future fac de médecine, elle s'était avant faufilée plusieurs fois en amphi afin d'assister aux cours !
On ne peut qu'être admiratif pour cette organisation spontanée ! Entre anticiper des révisions à trois, dès la fin juillet (en sollicitant le père de l'un d'eux, professeur de mathématiques et physiques), s'inviter en cours de PACES avant l'heure, sillonner les salons d'étudiants, Noa et son petit groupe de copains de terminale fait preuve d'une grande détermination !
« Nous sommes bien informés depuis la classe de première »", affirme Noa . Difficile de ne pas la croire. Malgré une mémoire visuelle, qu'elle cite parmi ses points forts, la jeune fille a prévu de suivre les cours d'une prépa payante. Mais elle bénéficiera également du tutorat de la fac de Caen, « élue meilleure de France », tient-elle à souligner.
Tout de même, elle confesse une certaine appréhension : « Je sais que cela va être très dur et que la charge de travail sera considérable. Ce qui me fait le plus peur c'est la gestion du temps. Je risque d'être trop tentée par les réseaux sociaux, le téléphone… » redoute-t-elle. Mais le jeu en vaut la chandelle :« Je sais que c'est une année de sacrifices, mais c'est vraiment ce que je veux faire », ajoute-t-elle pour effacer très vite ses inquiétudes.
Article précédent
Adam Saâa, la compète, il assume, mais à la fac de Caen, il jouera collectif...
Article suivant
Leïla Daddi, la médecine, elle ne la connaît que trop bien...
Adam Saâa, la compète, il assume, mais à la fac de Caen, il jouera collectif...
Noa Rouah, pour tenter médecine, elle n'a rien laissé au hasard
Leïla Daddi, la médecine, elle ne la connaît que trop bien...
Jonathan Le Gras, depuis 2011, le virus de la médecine n'a pas quitté le jeune Normand
Emie Lecourt, de Meaux à la Sorbonne, dans le grand bain de la PACES sans redoublement...
Deborah Mion de Rumilly, fac de Grenoble, me voilà !
« Pour la coupe du monde, un ami a proposé quatre fois le prix » : le petit business de la revente de gardes
Temps de travail des internes : le gouvernement rappelle à l’ordre les CHU
Les doyens veulent créer un « service médical à la Nation » pour les jeunes médecins, les juniors tiquent
Banderole sexiste à l'université de Tours : ouverture d'une enquête pénale