L’asthme professionnel représente environ un cas d’asthme sur six chez l’adulte en âge de travailler. Il est important de le rechercher devant de nouveaux symptômes évocateurs d’asthme, la réapparition d’un asthme de l’enfance, la détérioration du contrôle de l’asthme ou encore un syndrome obstructif inexpliqué. Plusieurs nouveaux agents, à la fois de haut et de bas poids moléculaire, ont été identifiés ces toutes dernières années : guêpes parasitoïdes, anémone de mer, bruche du pois, laitue, colorant azoïque Red sultan, farine de quinoa, indigo, yellow et red henna dans les colorants capillaires…
Une récente revue Cochrane montre bien le bénéfice de la suppression de l’exposition pour améliorer les symptômes et le VEMS. Cependant, la réduction donne aussi de bons résultats, versus le maintien de l’exposition. Ainsi, les avantages potentiels associés à la suppression de l’exposition, par rapport à la réduction, doivent être mis en balance avec le potentiel de perte d’emploi, qui peut être entraîné par la suppression de l’exposition.
Communication de la Dr Isabelle Thaon (CHRU Nancy)
Article précédent
Allergie au vaccin Covid : rassurer
Article suivant
Les moisissures, à l’extérieur aussi
Il est urgent de mettre en place une stratégie préventive
Les risques environnementaux autour de la naissance
Prévenir l’allergie alimentaire du jeune enfant
Allergie au vaccin Covid : rassurer
Nouvelles étiologies des asthmes professionnels
Les moisissures, à l’extérieur aussi
Les facteurs de risque d’anaphylaxie
Quand l’antiseptique pique
Le climat change, les pollens s’envolent
Les SMS du congrès CFA 2022
Dr Patrick Gasser (Avenir Spé) : « Mon but n’est pas de m’opposer à mes collègues médecins généralistes »
Congrès de la SNFMI 2024 : la médecine interne à la loupe
La nouvelle convention médicale publiée au Journal officiel, le G à 30 euros le 22 décembre 2024
La myologie, vers une nouvelle spécialité transversale ?