Parmi les patients traités par inhibiteurs de l’enzyme de conversion (IEC), 0,1 à 1 % va présenter des angio-œdèmes, qui peuvent être d’origine bradykinique et engager le pronostic vital (ce qui impose donc leur arrêt définitif), mais aussi parfois mastocytaire non allergique, l’IEC pouvant alors être poursuivi.
Un travail rétrospectif mené aux CHU de Grenoble et de la Réunion – tous deux membres de référence des angio-œdèmes à kinine (Creak) – a permis de développer un score diagnostique en cinq points pour distinguer les patients à faible risque ou à risque élevé d’angio-œdème bradykinique.
Un nombre d’angio-œdèmes inférieur ou égal à trois entre l’introduction de l’IEC et la consultation, une durée de l’angio-œdème strictement supérieure à 24 heures, une hospitalisation en réanimation ou en soins continus et la récidive de l’angio-œdème après l’arrêt de l’IEC semblent être les éléments clés permettant de différencier les deux types d’atteinte. À confirmer par des études prospectives multicentriques.
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