Les SMS du congrès JDP 2022      

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Publié le 20/01/2023
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Les médecins généralistes jouent un rôle clé dans le dépistage précoce des mélanomes, dont le pronostic est lié à l’épaisseur de la tumeur. Pour différencier nævus et mélanome, il est possible de se baser sur la règle ABCDE et sur celle dite du « vilain petit canard ». On peut aller plus loin en ayant recours à la dermoscopie, sous réserve d’une formation préalable, absolument indispensable.

Le Monkeypox devient mpox, nouveau nom choisi en anglais par l’Organisation mondiale de la santé, afin d’éviter toute stigmatisation des patients. Ce nouveau nom sera intégré à la classification internationale des maladies en 2023.

L’essentiel en dermatologie courante de l’enfant en huit webinaires sur quatre soirées. C’est la formation en ligne que propose la Société française de dermatologie pédiatrique, avec le soutien de la SFD et du Collège des enseignants en dermatologie de France (Cedef).

Un dermatologue sur deux concerné par le burn-out, dont 3 % de façon sévère, proportion proche de celle rapportée chez les médecins généralistes. Parmi les facteurs favorisants : l’absence de secrétariat, le nombre d’heures travaillées, le degré de satisfaction de la rémunération et la confrontation à des patients agressifs ou vindicatifs. La pratique d’une activité sportive a un rôle protecteur.

Une étude pilote sur douze patients a souligné les bénéfices d’injections intracicatricielles d’acide tranexamique dans les cicatrices postopératoires hyperpigmentées et érythémateuses. Cet antifibrinolytique, comparativement aux injections placebo de sérum salé isotonique réalisées sur l’autre hémicicatrice, a permis de réduire significativement l’érythème et l’hyperpigmentation, sans effet indésirable sérieux, et ce dès un mois.

Dr Isabelle Hoppenot

Source : Le Quotidien du médecin