Les perturbateurs endocriniens, jusqu’alors surtout mis en cause pour leur action sur la reproduction et le risque de cancers, ont également un effet délétère sur le plan métabolique. Les données colligées après la catastrophe de Seveso et chez les vétérans du Vietnam ont montré que la dioxine accroît le risque de diabète de type 2, en particulier chez les femmes. D’autres études ont souligné l’implication du bisphénol A dans la survenue de l’obésité infantile (40 000 cas estimés en Europe en 2010) et du DDE (métabolite du DDT) dans celle du DT2. Le bisphénol A est aussi associé à un surrisque de DT2, surtout marqué chez les personnes de poids normal, avec des effets variant selon l’imprégnation hormonale, ce qui rend les recherches particulièrement complexes.
Enfin, la pollution atmosphérique pourrait en partie expliquer l’augmentation de l’incidence du diabète de type 1, observée notamment chez les jeunes enfants au Royaume-Uni ou en France, autour de l’étang de Berre.
D’après la communication du Pr Nicolas Chevalier, Nice
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