Une étude rétrospective unicentrique (hôpital Lariboisière) s’est penchée sur les spécificités de la maladie coronaire chez des femmes, diabétiques de type 1 ou de type 2, âgées de moins de 50 ans, non ménopausées, et donc non soumises à l’impact délétère de la carence estrogénique, et non fumeuses.
À profil comparable, les femmes jeunes et diabétiques ont significativement moins de coronaropathies que les hommes (40 % vs 66 %, p = 0,011). Chez les sujets ayant au moins une lésion coronaire de plus de 50 % (40 % des femmes, 66 % des hommes), la topographie et la sévérité des lésions n'étaient pas significativement différentes en fonction du sexe. L’obésité était plus fréquente chez les femmes, dont l’indice de masse corporelle était en moyenne de 31,8 kg/m², vs 26,7 chez les hommes (p = 0,0001).
Il n'y avait pas de différence significative quant à la prise en charge thérapeutique des patients (angioplasties ou traitement médical). Des résultats qui suggèrent donc un moindre effet protecteur des estrogènes au cours du diabète.
Poster commenté par la Dr Laurence Salle, Paris
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