En septembre dernier, la première étude de morbimortalité sur un inhibiteur des SGLT2 avait fait la une. Cette étude de sécurité imposée par les agences mettait en évidence un bénéfice en mortalité totale sous empaglifozine. Les courbes de survie divergent dès le troisième mois. Plus intriguant encore, ce bénéfice est tiré par la mortalité cardiaque mais en absence de réduction des infarctus ou des AVC. Certains avaient alors avancé l'hypothèse d'un effet diurétique associé. L'analyse présentée par le Pr André Scheen (Liège) ne plaide pas pour cette hypothèse ni pour un effet pléïotrope. Retour à la case départ donc. Un simple effet chance est toutefois peu probable vu la cohérence des données, selon lui.
Scheen A. Étude EMPAREG-OUCOME : le point de vue du diabétologue
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C'est pour bientôt
Le pourquoi du bénéfice en mortalité
C'est pour bientôt
De plus en plus simple
Près de 20 milliards d'euros en 2013
L’ère du séquençage ultra-rapide
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Une première commercialisation
Simple ou double hormone ?
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Pas d'argument pour un recours systématique à la pompe
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