La France est devenue le second pays à pratiquer la chirurgie bariatrique en nombre d'intervention par habitant. Or le suivi est un enjeu de taille. La Haute Autorité de santé le recommande à vie. Mais, sur les 15 000 adultes ayant subi une chirurgie en 2009 (42 % d'anneaux, 33 % de bypass et 25 % de sleeve), près de 40 % ont un mauvais suivi à 5 ans. À savoir, une seule ou aucune consultation en médecine générale, aucune avec un chirurgien ou endocrinologue, aucun bilan sanguin (fer, calcium, vitamine D) et, si by-pass, aucune délivrance de fer, calcium, vitamine D. Le suivi est mauvais à 5 ans pour 44 % des anneaux, 26 % de by-pass et 46 % des sleeve. Le suivi à long terme est donc insuffisant pour une majorité des patients.
Fagot-Campana A et al. Le suivi médical 5 ans après chirurgie bariatrique en France selon les données de l'Assurance-maladie
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