L’étiologie de l’endométriose est mal connue, notamment le rôle éventuel de facteurs environnementaux reste mal précisé. Une étude menée sur la e-cohorte prospective française NutriNet-Santé, qui suit plus de 25 000 femmes, donne quelques pistes, qui, si elles se confirmaient, pourraient permettre de développer des stratégies préventives.
Dans ce travail, l’endométriose est positivement associée au tabagisme maternel pendant la grossesse (OR=1,86), à la garde collective durant la petite enfance (OR=1,61), à l’exposition aux animaux de compagnie (OR=1,23) et aux moisissures dans le logement durant l’enfance (OR=1,42).
À l’inverse, certains facteurs apparaissent protecteurs : l’âge de la mère à la naissance (médiane > 27 ans, OR=0,83), la vie à la ferme durant l’enfance (OR=0,77) et avoir des parents agriculteurs (OR=0,72).
En revanche, la taille à la naissance, la prématurité, le mode d’accouchement ou l’allaitement maternel ne sont pas significativement associés à l’endométriose.
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