Les dysménorrhées concernent 90 % des femmes jeunes. Mais l’intensité de la douleur n’est pas un critère suffisant pour dépister les formes invalidantes, à risque de complications douloureuses chroniques, qui pourraient bénéficier d’un parcours de soins adapté.
Un travail mené à partir de la cohorte Constances a permis de développer un nomogramme (qui doit encore être testé auprès d’établissements d’enseignement supérieur) qui pourrait, à terme, être diffusé sous la forme d’une application numérique. Sur la cohorte de 6 377 femmes, le taux d’invalidité a été estimé à 7,4 %. À côté de l’augmentation de l’intensité de la dysménorrhée (odd ratio de 1,08), plusieurs paramètres significativement associés à l’invalidité sont pris en compte : augmentation de la fréquence de la dyspareunie (OR = 1,69), douleurs pelviennes chroniques non menstruelles (OR = 1,75), IMC > 25 (OR = 1,45) et non-utilisation d’une pilule contraceptive hormonale (OR= 1,29).
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