Neuf mois après le vote de la loi autorisant à pratiquer des IVG entre 14 et 16 SA, plus de 1 000 IVG ont été réalisées à ce terme, selon une enquête de terrain qui ne prétend pas à l’exhaustivité. Ces demandes sont exceptionnellement liées aux difficultés d’accès, et plutôt en lien avec un diagnostic tardif de la grossesse et des situations psychosociales difficiles. La méthode a été majoritairement instrumentale (plus de 850 cas), médicamenteuse dans 188 cas. Le maillage territorial est encore insuffisant, mais de plus en plus de centres s’organisent.
L’hyperémèse gravidique touche environ 2 % des femmes et représente la première cause d’hospitalisation au premier trimestre de la grossesse. Son retentissement psychologique et somatique peut être important et le CNGOF, sollicité par des associations de patientes, a élaboré un consensus formalisé d’experts.
L’infertilité concerne 3,3 millions de personnes en France et constitue un défi majeur. À l’origine, des facteurs sociétaux, comme le recul de l’âge à la maternité, environnementaux, responsables du déclin de plus de 50 % de la concentration spermatique chez les hommes des pays industrialisés entre 1973 et 2011, et des facteurs médicaux comme l’endométriose. Six axes d’amélioration sont proposés dans le cadre d’une stratégie nationale de lutte contre l’infertilité.
Autorisée par la loi de bioéthique promulguée le 2 août 2021, l’autoconservation des ovocytes sans indication médicale connaît un afflux de demandes, en particulier de femmes de plus de 35 ans, donc proches de la limite d’âge (de 29 à 36 ans). En ce début d’année 2023, les rendez-vous de consultations sont saturés.
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