L’implication du stress oxydatif dans l’hypertension artérielle (HTA) est reconnue et plusieurs études ont montré une relation inverse entre les valeurs tensionnelles et la consommation de certains anti-oxydants. Aucune ne s’était toutefois penchée sur la capacité anti-oxydante totale du mode d’alimentation, ce à quoi s’est attaché un travail mené sur les femmes de la cohorte E3N.
Sur 40 576 femmes avec une TA normale à l’inclusion, 9 350 ont développé une HTA au cours du suivi (12,7 ans). L’incidence de l’HTA était plus faible pour les femmes ayant une alimentation avec la capacité anti-oxydante -mesurée par la méthode Total radical-trapping antioxydant parameter (TRAP)- la plus élevée (dernier quintile) versus celles du premier quintile. Cette différence (HR = 0,85) persistait après ajustement des facteurs de risque classiques.
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