Dans une grande cohorte de patients explorés pour une suspicion de SAOS, il n’a pas été trouvé d’association entre la toux chronique (< 8 semaines) et le SAOS qu’il soit sévère, léger ou modéré.
Une étude rétrospective à partir de la base nationale de pharmacovigilance, menée depuis 1985, a identifié 7 234 cas de pneumopathies médicamenteuses. 96,7 % étaient graves et 13,3 % ont eu une issue fatale. Les classes « antinéoplasiques » (38 %) et « système cardiovasculaire » (35,9 %) étaient les plus représentées, suivies des « immunomodulateurs » (11,2 %). Cinq médicaments arrivent en tête entre 1985 et 2022 : amiodarone, méthotrexate, nivolumab, bléomycine et gemcitabine.
Une étude en vraie vie confirme que les bénéfices du traitement antifibrosant dans la fibrose pulmonaire idiopathique ainsi que sa tolérance sont identiques quel que soit l’âge du patient. Toutefois, le taux de prescription est moins important chez le sujet âgé (74 % > 75 ans, vs. 96 % < 75 ans), la cause principale étant le refus du patient.
Les résultats d’une étude observationnelle multicentrique suggèrent que les symptômes d’hyperventilation chez des patients qui participent à des séances de kinésithérapie diminuent après cinq séances et que cela semble persister à trois mois. Ces observations seraient à confirmer par un essai contrôlé randomisé.
Les données de l’étude Covarisq soulignent l’insuffisance de vaccination. En 2020, environ 10 % des personnes ayant une maladie respiratoire chronique (BPCO/emphysème, asthme sévère, cancer bronchopulmonaire, pneumopathie interstitielle) ont reçu, depuis 2009, un schéma vaccinal antipneumococcique complet et seules 57 % ont été vaccinées contre la grippe en 2019-2020.
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