Durant la grossesse, les risques liés à l’utilisation des psychotropes doivent être mis en perspective avec ceux liés à une maladie psychiatrique non traitée. L’ennemi n’est pas le médicament, mais la rechute. La période périnatale ne protège pas des troubles psychiatriques. Et le suicide est devenu la première cause de mortalité pendant la grossesse. Les pictogrammes « Interdit grossesse » ou « Danger grossesse » suscitent des inquiétudes plus ou moins fondées puisque de 60 à 70 % des spécialités ont ces pictogrammes alors que seulement 10 % présentent des preuves suffisantes de danger. Il en résulte un arrêt du traitement par les femmes, avec une perte de chance et un inconfort des professionnels de santé. Il faut bien sûr, rester prudent, mettre en place un suivi régulier et adapter la prescription avant, pendant et après la grossesse. Consulter le centre de référence sur les agents tératogènes : www.lecrat.fr.
Communication de la Dr Élisabeth Elefant (Crat)
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