Vasodilatateurs, antiviraux, Gingko… Nombre de médicaments ont pu être avancés comme des traitements des surdités brusques. Toutefois, peu ont réellement fait preuve de leur efficacité. Se dégagent seulement, en première intention, la corticothérapie (per os, pendant une semaine) et potentiellement l’oxygénothérapie hyperbare (administrée dans les 15 jours suivant l’apparition du trouble). Et en seconde ligne, en cas d’échec de la corticothérapie per os, seules la dexaméthasone transtympanique et l’oxygénothérapie hyperbare pourraient présenter un intérêt.
Dans ce contexte, la recherche s’active. Ainsi, l’essai anglais Starfish devrait débuter dans les prochains mois afin de préciser le potentiel de diverses corticothérapies. Et des formulations locales de corticoïdes sont à l’étude, à l’instar de gels à libération prolongée ou de bâtonnets. Des investigations sont aussi conduites sur deux catégories de candidats médicaments inédits, visant à favoriser soit l’otoprotection, soit l’otorestauration.
D'après la session interactive Junior/Senior « Prise en charge des surdités brusques : controverses, actualités et perspectives »
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