Une vie de soignante racontée à l'hôtel-Dieu

Un palais pour les « pôvres ». C'est ce qu'avait voulu bâtir Nicolas Rolin, chancelier du duc de Bourgogne Philippe le Bon, pour racheter son salut et celui de sa femme.

Au lendemain de la Guerre de Cent Ans, la majorité de la population de Beaune est sans ressource et l'hospice qui lui est destiné sera décoré par de nombreux artistes avec des toits recouverts de tuiles multicolores en terre cuite émaillée. L'hôtel-Dieu sera le seul hôpital de la ville, tenu par les sœurs des Hospices de Beaune, du 1er janvier 1452 au 21 avril 1971, date d'ouverture d'un hôpital moderne.

Il a toujours attiré les amateurs d'art par son architecture et, dès 1872, un petit musée était aménagé sous les combles autour du polyptique du « Jugement dernier » attribué à Rogier Van der Weyden redécouvert en 1836.

Outre la célèbre salle des Pauvres, le musée de l'hôtel-Dieu présente des collections d'objets civils et religieux ainsi que des objets de médecines et d'apothicairerie.

Vêtus d'une blouse blanche, des médiateurs culturels seront présents dans les salles pour répondre aux questions des visiteurs et  notamment, le samedi 19, de 14h à 17h, une sœur hospitalière qui évoquera sa vie de soignante aux Hospices de Beaune de 1968 à 2006.

Musée de l'hôtel-Dieu de Beaune, 2, rue de l'Hôtel-Dieu, 21200 Beaune. 

Tarifs : adultes individuels : 11 € / Réduit (étudiants de -26 ans, chômeurs, familles nombreuses) : 8 € / Moins de 18 ans et en situation de handicap : gratuit.