Il y a quelques mois, les résultats de l’essai Reduce-AMI, avaient fait grand bruit, en montrant que la mise en route d’un bêtabloquant après un infarctus du myocarde avec fraction d’éjection préservée n’était pas été associée à une réduction du risque de décès et d’infarctus.
Dans l’essai Abyss, essai contrôlé randomisé de non-infériorité en ouvert ayant inclus près de 3 700 patients stables un an après un infarctus non compliqué, l’arrêt du traitement « n’a pas été non-inférieur » à sa poursuite quant au critère principal d’évaluation (décès, infarctus du myocarde, AVC ou hospitalisation de cause cardiovasculaire).
Autre constat auquel ne s’attendaient pas vraiment les investigateurs de cet essai français mené par le groupe Action : l’arrêt du bêtabloquant ne s’est pas accompagné d’une amélioration de la qualité de vie. Il a en revanche été associé à une augmentation significative de la pression artérielle et de la fréquence cardiaque au cours du suivi.
Ainsi, les résultats de cette étude ne plaident pas en faveur l’arrêt du traitement bêtabloquant en post-infarctus.
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