Le Pr Julien Seneschal (CHU de Bordeaux) a rappelé les trois objectifs du traitement du vitiligo : arrêter la dépigmentation, induire une repigmentation (un long processus qui prend de 6 à 24 mois) et prévenir les rechutes.
Il apparaît important de traiter tôt (étude Erase) et de combiner les traitements topiques, systémiques et la photothérapie.
Le ruxolitinib en crème est le premier qui induit une repigmentation, au fil du temps, ce qui souligne l’importance du traitement d’entretien.
D’autres inhibiteurs de JAK, par voie orale (povorcitinib, upadacitinib, ritlécitinib), font actuellement l’objet d’essais cliniques de phase 3.
En phase 2, l’étude Barvit évalue l’efficacité et la tolérance de l’association du baricitinib (4 mg) et de la photothérapie par rapport à la photothérapie seule chez des adultes atteints.
Enfin, une nouvelle voie est explorée afin de moduler la régénération des mélanocytes, avec l’afamélanotide, actuellement évalué en phase 3, en association avec la photothérapie chez des patients atteints de vitiligo (phototypes 4-6).
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