L’histoire de la transplantation utérine a débuté en 1988, a rappelé Mats Brännstrom, pionnier de la technique, lors d’une session commune du CNGOF et de la SCGP (Société de chirurgie gynécologique et pelvienne). La première naissance vivante date de 2014 et au total quelque 75 procédures, dont plus de 50 au cours des 3 dernières années, ont été réalisées au niveau mondial par une vingtaine d’équipes, qui ont conduit à plus d’une vingtaine de naissances vivantes. La première en France a eu lieu le 12 février dernier à l'hôpital Foch à Suresnes.
Si les candidates sont nombreuses — des femmes atteintes notamment de malformation utérine, d’un syndrome de Rokitansky (aplasie congénitale de l’utérus) ou encore ayant subi une hystérectomie pour hémorragie —, cette technique reste du domaine de la recherche.
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