Proscrite en 2003 par le Conseil de l’ordre des médecins car contraire au respect du secret professionnel, la pratique du certificat de virginité, quasi toujours demandé par la famille, persiste en France, souvent pour protéger les femmes qui seraient menacées. Mais, comme l’a souligné le Pr Israël Nisand, jusqu’à il y a peu président du CNGOF, cette pratique, qui nie la parole des femmes et les maintient dans l’archaïsme le plus absolu doit donc être interdite par la loi.
Cette survalorisation de l’hymen, stigmate d’une culture patriarcale, a de nombreux effets adverses pour les femmes qui la subissent.
De même, les demandes de gestes chirurgicaux pour restaurer la virginité confirment la « chosification » des femmes imposée par le patriarcat. Leur cotation dans les actes médicaux de la sécurité sociale devrait disparaître.
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