Selon une estimation très récente, chaque année en France de 1500 à 2000 femmes ont recours à une IVG à l’étranger pour des raisons de délais.
Le sujet de l’allongement du délai légal de l’IVG de 14 à 16 semaines d’aménorrhée fait l’objet de divergences et débats.
Plutôt que de rallonger le délai, proposition qui ne reçoit l’assentiment que de 20 % des gynécologues-obstétriciens et moins de 30 % des médecins qui les pratiquent, le CNGOF propose différentes mesures pour faciliter l’accès à l’IVG dans les délais. Notamment, imposer un délai court de prise en charge et le respect du choix de la méthode si les moyens sont donnés : 87 % des gynécologues-obstétriciens s’engagent à recevoir les femmes dans les 5 jours. Élargir la contraception gratuite à toutes les femmes, et pas seulement chez celles âgés de 15 à 19 ans. Valoriser les actes d’IVG et rémunérer de la même façon IVG médicamenteuse et chirurgicale. Développer l’information à la sexualité dans les écoles.
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