Alors qu’en population générale, le risque de mortalité hospitalière associé au Covid-19 a fortement diminué (de 19 % initialement à 9,8 % pendant la vague Omicron), ce risque n’a baissé que modestement chez les sujets vivant avec le VIH (de 23 % à 19,6 % pendant la vague Omicron), selon une vaste étude de l’OMS.
Les garçons nés avec le VIH pourraient avoir plus de chance d’atteindre la rémission que les filles. C’est ce que suggèrent des auteurs sud-africains après avoir identifié, parmi 281 couples mère-enfant, cinq garçons nés avec le VIH ayant réussi à maintenir une charge virale indétectable malgré des traitements antirétroviraux mal suivis.
La circoncision préviendrait l’acquisition du VIH chez les HSH ayant principalement des relations sexuelles anales, conclut un essai clinique conduit en Chine auprès d’environ 500 hommes âgés de 18 à 49 ans.
Un travail de l’OMS basé sur les données de surveillance de la récente épidémie de mpox a trouvé un surrisque d’hospitalisation chez les immunodéprimés, qu'ils soient séropositifs pour le VIH (OR 2) ou séronégatifs (OR 3,56), mais pas chez les sujets VIH positifs immunocompétents. Face au mpox, ce n’est pas le fait d’être infecté par le VIH qui constitue un facteur de risque d’hospitalisation, mais l’immunosuppression qui peut en résulter.
Une réduction de 88 % du nombre de nouveaux cas de VIH a été enregistrée au cours de la dernière décennie au sein d’un quartier de Sydney (Inner Sydney), qui pourrait devenir la première « localité » au monde à obtenir 90 % de diminution de l’incidence de l’infection en 2030, et atteindre ainsi une élimination virtuelle du VIH.
L’OMS a publié de nouvelles « orientations sur la suppression de la charge virale du VIH » ainsi qu’une revue systématique de la littérature confirmant qu’en cas de charge virale < 1 000 copies par mL, le risque de transmission sexuelle du virus s’avère quasi nul.
De plus en plus d’études décrivent une association entre schémas thérapeutiques incluant le dolutégravir et hypertension artérielle.
Article précédent
Statines : un bénéfice cardiovasculaire chez les patients VIH quel que soit le niveau de risque
Premier cas de rémission après une greffe de moelle osseuse « classique »
IST : la prophylaxie post-exposition par doxycycline en butte au risque de résistances
Anticorps neutralisants anti-VIH à large spectre : où en est-on ?
Statines : un bénéfice cardiovasculaire chez les patients VIH quel que soit le niveau de risque
SMS du congrès 2023 de l'IAS
Dr Patrick Gasser (Avenir Spé) : « Mon but n’est pas de m’opposer à mes collègues médecins généralistes »
Congrès de la SNFMI 2024 : la médecine interne à la loupe
La nouvelle convention médicale publiée au Journal officiel, le G à 30 euros le 22 décembre 2024
La myologie, vers une nouvelle spécialité transversale ?