La surprescription des inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) est bien identifiée en France, 38 % étant hors indications. Cette administration expose à des effets secondaires bien identifiés, notamment une augmentation du risque de pneumopathie, d’allergie ou encore de fracture, qui concerneraient, tous degrés de sévérité confondus, un enfant sur trois.
Toutefois, ce sont des médicaments très utiles, qu’il faut savoir prescrire à la bonne dose, laquelle varie selon la molécule concernée et les indications. L’optimisation des prescriptions passe aussi par la possibilité de changement d’un IPP pour un autre, en cas d’inefficacité.
Les données s’accumulent pour souligner l’importance du génotype CYP2C19, avec des métaboliseurs lents et rapides. Des tests respiratoires sont en cours de développement qui pourraient, à terme, permettre d’adapter la prescription. Un rappel enfin : la nécessité d’un arrêt progressif du traitement sur une quinzaine de jours afin d’éviter l’effet rebond.
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