La cohorte Algosmet en évidence, 14 mois après une précédente tentative de suicide, une augmentation du risque avec la prise de benzodiazépines anxiolytiques (HR = 1,87 ; IC95 [1,25-2,81]) et hypnotiques (HR = 1,80 ; IC95 [1,17-2,72]), sans effet modérateur des autres classes de psychotropes (Dr Alice Demesmaeker, Lille). Une autre enquête, à partir des données de l’Assurance-maladie sur 111 550 patients avec tentative de suicides et 12 312 suicides, a montré un risque accru de délivrance de benzodiazépines dans les 30 jours précédant un suicide ou une hospitalisation pour tentative de suicide, à la fois chez les patients avec antécédents psychiatriques récents et chez ceux qui n’en avaient pas (Dr Marie Tournier, Bordeaux).
Quelle que soit la nature de cette association, ces résultats soulignent l’importance de dépister tout risque suicidaire avant la prescription, et pendant le traitement.
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