Les SMS du congrès EASD 2022

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Publié le 21/10/2022
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Le recours au Free Style Libre pour la surveillance des glycémies des diabétiques de type 2 sous insuline basale réduit de façon nette le risque d’événement aigu liée au diabète, selon une analyse réalisée à partir des données du SNDS en France. Le taux d’hospitalisation pour un quelconque de ces événements passe de 2,01 % dans l’année qui précède l’utilisation du Free Style Libre, à 0,75 % à la fin de la première année et 0,60 % après deux ans. Cette réduction des effets indésirables est majoritairement portée par la baisse des acidocétoses.

Le sémaglutide réduit de 60 % le risque de diabète futur chez les sujets en surpoids ou obèses, que ces personnes soient prédiabétiques ou non lors de l’initiation du traitement, selon les données des études Step 1 Et Step 4.

En matière de perte de poids, les premières semaines sont cruciales. Chez les sujets obèses diabétiques participant à un programme de perte de poids de 16 semaines, la perte initiale au cours des quatre premières semaines est associée à l’atteinte des objectifs à plus long terme.

Les liens entre consommation fréquente d’aliments ultra-transformés et diabète de type 2 sont confirmés par une étude prospective. Cette association délétère, retrouvée lors du suivi de quelque 150 000 des cohortes de la Nurses’ Health Study et de la NHS et de près de 40 000 hommes de la cohorte HPFS, est indépendante de l’âge, du sexe, de l’indice de masse corporelle, de la qualité globale du mode l’alimentation et de l’activité physique.

Le diabète de type 1 ne touche pas que les enfants. En 2021, on estime que le diagnostic de DT1 a été porté chez 316 000 adultes et 194 000 enfants. Et, selon une modélisation récente, cette même année, quelque 8,4 millions de personnes dans le monde vivaient avec un DT1, chiffre qui pourrait atteindre entre 13,5 et 17,4 millions de personnes en 2040.

Dr Isabelle Hoppenot

Source : Le Quotidien du médecin