Les tumeurs frontières de l’ovaire (TFO), à la limite entre tumeur bénigne et maligne, représentent 10 à 20 % des tumeurs épithéliales de l’ovaire et surviennent dans près d’un tiers des cas chez des femmes âgées de moins de 40 ans, avec potentiellement un projet de grossesse. Jusqu’à récemment, leur traitement était fondé sur des critères histologiques de pronostic qui conduisaient à une chirurgie radicale. Les nouvelles recommandations remettent en cause à la fois les critères pronostiques histologiques classiques et favorisent le traitement conservateur. En effet, dans la majorité des cas, les TFO sont découvertes à un stade précoce (stade FIGO I) et le taux de survie est élevé avec une survie globale supérieure à 94 % à 10 ans et le risque de récidive sous forme invasive est faible (0,5 à 3,8 %). La chirurgie cœlioscopique est réalisable dans la majorité des cas. Les recommandations mentionnent le cas particulier des TFO diagnostiquées au cours de la grossesse dont l’incidence croît avec l’augmentation des grossesses tardives.
Communication du Dr Émile Daraï (Paris)
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