Le choix entre endoprothèse et chirurgie à ciel ouvert pour le traitement des anévrysmes de l'aorte abdominale (AAA) pourrait être rediscuté à la lumière d'une étude (EVAR 1), publiée dans le Lancet en 2016, qui a comparé la mortalité totale et spécifique à long terme selon que les patients avaient bénéficié de l'une ou l'autre stratégie thérapeutique.
Dans cette étude a inclus plus de 1250 patients, après un suivi moyen de 12,7 ans, il n'y a pas de différence significative en termes de mortalité totale entre les deux groupes. En revanche, la mortalité spécifique est plus élevée dans le groupe endoprothèse (1 décès/100 patients/an vs 0,6 décès/100 patients/an, p=0,026). «Il y a par ailleurs plus de cancers dans le groupe endoprothèse, ce qui pose la question de l'impact des scanners itératifs», a indiqué le Pr Emmanuel Messas (Paris).
Dans les phlébites distales, l'étude CACTUS souligne l'absence de bénéfices du traitement anticoagulant sur le risque d'extension proximale ou d'événement thrombo-embolique, traitement qui est associé à un risque hémorragique accru. L'étude a ses limites car elle n'a pu inclure que 259 patients sur les 500 prévus, mais ses résultats interpellent.
D'après la communication du Pr Emmanuel Messas, Paris
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