Aujourd'hui, l'option surveillance active des tumeurs prostatiques est fondée sur un faible risque de progression, indépendamment de l'IRM, la valeur prédictive de la visibilité d'une tumeur à l'IRM n'étant pas bien cernée. Une analyse rétrospective a donc été menée sur la cohorte internationale Gap3 (fondation Movember), rassemblant 21 200 patients, dont 1100 IRM suspectes versus 1030 IRM non suspectes. « À deux ans de suivi, les résultats montrent qu’une IRM suspecte à l'inclusion, par comparaison à l'absence de suspicion à l'IRM, constitue un facteur de risque de progression histologique et de nécessité de traitement actif dans les trois ans (80 % versus 63 %) », explique le Dr Jonathan Olivier (CHU de Lille). De plus, la survie sans progression histologique (RR = 1,9 ; p < 0,001) et la survie sans arrêt de la surveillance active (RR = 1,7 ; p < 0,001) sont bien meilleures dans le groupe IRM non suspecte.
Cancer de la prostate : surveiller l’IRM
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Publié le 28/01/2022
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Source : Le Quotidien du médecin
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