« Avec une incidence de 4 à 26 %, le lymphocèle est une complication assez fréquente après transplantation rénale. Il pourrait être issu des lymphatiques du transplant et du receveur, explique le Dr Thomas Besombes (hôpital européen Georges-Pompidou, Paris). Notre étude multicentrique, menée sur les données du réseau DIVAT, regroupe sept centres français de transplantation rénale. Elle montre que de nombreux facteurs de risque sont liés au donneur, avec des risques relatifs (RR) élevés. Il semble même exister une corrélation entre la qualité du transplant, les évènements immunologiques innés ou adaptatifs et la survenue d'un lymphocèle ». La cohorte rassemble plus de 1 400 receveurs, dont 6 % ont présenté un lymphocèle. Les antécédents d'hypertension artérielle et de dyslipidémie, du receveur et du donneur, majorent significativement le risque de lymphocèle. Mais surtout les receveurs d'un transplant issu d'un donneur décédé après arrêt cardiaque (Maastricht III) font moins de lymphocèles qu’en cas de donneur avec critères élargis (ECD) : RR = 0,41 versus 1,53. Les reprises retardées de fonction rénale, les rejets aigus et les corticoïdes majorent aussi le risque (RR = 1,3/1,6/2,5).
Facteurs de risque de lymphocèle
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Publié le 28/01/2022
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Source : Le Quotidien du médecin
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