Il est établi que la consommation de drogues récréatives est associée à un risque accru de morbimortalité, en particulier cardiovasculaire. Mais la prévalence de ce type de consommation chez les personnes hospitalisées en soins intensifs cardiologiques pour événement cardiaque aigu n’était pas connue. En avril 2021, une étude a donc été réalisée dans 39 unités de soins intensifs, par le groupe Urgences et soins intensifs de cardiologie (USIC) de la Société française de cardiologie. Sur les 1 499 patients consécutifs inclus (62 ans de moyenne d’âge), 10,7 % avaient un test positif pour au moins un stupéfiant, dont le cannabis (9,1 %), les opioïdes (2,1 %), la cocaïne (1,7 %), les amphétamines (0,7 %) ou la MDMA (0,6 %). Le taux de déclaration spontanée de ce type d’usage n’était que de 56 %. Après ajustement sur différentes covariables, le taux d’événements majeurs au cours de l’hospitalisation était significativement accu chez les consommateurs de cannabis ou de cocaïne.
Drogues en soins intensifs
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Publié le 03/03/2023
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Crédit photo : Voisin/phanie
Dr Isabelle Hoppeno
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Source : Le Quotidien du médecin
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