Bien que les pompes à insuline de nouvelle génération, associées à la mesure continue du glucose, aient permis des progrès considérables, la transplantation d’îlots pancréatiques est nécessaire pour assurer un traitement plus complet au nombre croissant de diabétiques de type 1 (DT1).
Trois développements majeurs pourraient potentiellement changer la donne en la matière. Les cellules souches d’abord, avec un premier un essai clinique multicentrique, qui a évalué des cellules de l’endoderme pancréatique pluripotentes, dérivées de cellules souches. Dans une autre étude, un patient a reçu une perfusion dans la veine porte de cellules dérivées de cellules souches pluripotentes ; l’effet était cliniquement pertinent, avec des niveaux détectables de peptide C.
Seconde procédure, l’encapsulation d’îlots pancréatiques dans un dispositif bioartificiel, déjà évaluée avec succès chez des macaques rhésus, semble prometteuse pour éviter l’immunosupression — et donc potentiellement élargir les indications.
Enfin, la xénotransplantation utilise des îlots provenant de porcs humanisés, là aussi pour pallier à la pénurie de donneurs.
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