La mesure continue du glucose (MCG) pourrait remplacer l’hyperglycémie provoquée par voie orale (HGPO) pour le diagnostic du diabète gestationnel.
Actuellement, le dépistage repose sur la réalisation d’un HGPO entre 24 et 28 semaines de gestation. Un repérage et une prise en charge plus précoces, avant 24 semaines, pourraient limiter certaines complications maternofœtales, mais l’HGPO n’a pas été validé pour cette détection précoce. Il semblerait par ailleurs qu’une glycémie inférieure aux seuils déterminés actuellement augmenterait aussi le risque d’évènements.
Or, des cohortes d’observation prospectives ont mis en évidence que la MCG, en fournissant des profils de glycémie quotidiens, pourrait identifier en début de grossesse les femmes à risque de développer ultérieurement un diabète gestationnel. Cela pourrait ouvrir l’opportunité d’interventions précoces pour atténuer les risques afférents.
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