Une étude récente suggérait que le traitement antirétroviral (TAR) par inhibiteurs de l’intégrase (II) pourrait augmenter le risque d’événements cardiovasculaire (CV) pendant les deux premières années par rapport à d’autres thérapeutiques, mais il pouvait exister un biais du fait que certains patients avaient déjà été traités.
Une étude suisse menée chez 5 287 patients naïfs a inclus 2 032 personnes recevant des II et 3 255 d’autres TAR. Les personnes recevant l’II étaient plus souvent des hommes, d’origine non africaine, avec un nadir de CD4 plus élevé.
En 25 567 patients-années (pa), 113 événements CV ont été relevés, soit 4,42/1 000 pa. Les taux d’incidence étaient de 6,49/1 000 pa chez ceux débutant l’II et de 3,39/1 000 pa chez ceux ayant commencé un autre TAR. Après ajustement, la différence de risque entre les deux groupes était de -0,02 % après un an, -0,17 % après 2 ans et -0,38 % après 5 ans, ne montrant donc pas de différence sur le risque CV chez les patients naïfs de traitement.
Surial B, Abs 149
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