Le traitement antirétroviral a nettement diminué la mortalité liée au virus des personnes vivant avec le VIH (PVVIH) mais d’autres causes émergent, liées au vieillissement, aux co-infections et aux comorbidités.
Dans la cohorte danoise Respond-33, incluant 642 PVVIH suivis sur 170 084 personnes-années (pa), la mortalité toutes causes confondues est passée de 13 à 8,4/1 000 pa entre 2012-2013 et 2018-2019, tandis que l’âge médian au décès passait de 52 à 56 ans. La proportion de décès dus au VIH et aux maladies hépatiques a diminué, respectivement de 13,1 à 7,9 % et de 11 à 4,9 %. Elle a augmenté pour les cancers non associés au VIH (de 16,5 à 22,5 %), qui restent la principale cause de mortalité, les maladies cardiovasculaires (de 7,6 à 9,9 %), mais aussi en ce qui concerne les décès de causes inconnue ou manquantes (18,8 à 30,6 %).
Le facteur prédictif le plus puissant de la mortalité toutes causes est le CD4 ≤ 350 cellules/mm3 et la charge virale > 200 cp/mL. Les autres facteurs prédictifs étaient l’insuffisance rénale chronique, le diabète, l’hépatite C et le tabagisme.
Tusch E, P870
Article précédent
II : pas plus de risque CV
Article suivant
Les SMS de la Croi 2023
Covid-19 : où en est-on ?
Mpox : maîtrisée mais non contrôlée
Des hépatites fulminantes chez l’enfant
De Doxypep à Doxyvac
Le syndrome de Levi sous Prep
Grosse déception pour le vaccin anti-VIH
Tuberculose : un traitement plus court ?
II : pas plus de risque CV
VIH : le cancer tue
Les SMS de la Croi 2023
Dr Patrick Gasser (Avenir Spé) : « Mon but n’est pas de m’opposer à mes collègues médecins généralistes »
Congrès de la SNFMI 2024 : la médecine interne à la loupe
La nouvelle convention médicale publiée au Journal officiel, le G à 30 euros le 22 décembre 2024
La myologie, vers une nouvelle spécialité transversale ?