Alors que la pêche, l’abricot japonais et l’orange ont été les premières sources identifiées de protéines régulées par la gibbérelline (GRP), responsables de réactions croisées pollens-aliments, l’interrogatoire des patients suggère l’implication d’autres fruits.
Un travail mené dans le sud de la France, ayant inclus 386 patients, a permis de mettre en évidence une allergie aux fruits autres que la pêche dans 53 % des cas, dont 63 % étaient sensibilisés à Pru p 7. La prévalence de la sensibilisation à Pru p 7 variait de 86 % (figue) à 42 % (tomate). La prévalence de la monosensibilisation à Pru p 7 était la plus élevée dans l’allergie aux agrumes et à la figue (85 et 83 %) et la plus faible dans l’allergie au kiwi (27 %). Un cofacteur, généralement l’effort, était rapporté chez 14 % des patients sensibilisés à Pru p 7.
La sensibilisation à Pru p 7, souvent isolée, est donc fréquente chez les patients méditerranéens allergiques aux fruits et sensibilisés aux Cupressacées.
C. Klingebiel et al.
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