Le Pr K.M. Beeh (Wiesbaden, Allemagne) a rappelé que Spiolto Respimat faisait l’objet d’un vaste programme d’études de phase III, dont les essais pivots (Tonado) : au total, plus de 15 000 patients atteints de BPCO inclus.
Les études Tonado avaient montré que, par rapport au tiotropium et à l’olodaterol pris isolément, Spiolto améliorait significativement la fonction respiratoire (FEV1), la dyspnée et la qualité de vie (questionnaire Saint Georges, SGRQ). Cela dès les stades précoces, lorsque les patients nécessitent un traitement continu et avec un bon profil de tolérance.
Confirmations
De nouveaux résultats présentés à Amsterdam confirment les bénéfices de Spiolto Respimat, notamment les analyses post-hoc de phase IIIb -Otemto 1et 2- (Pr D. Singh, Manchester, Royaume-Uni) qui montrent que dans des BPCO de stade Gold 2 (première ligne), Spiolto Respimat améliore la qualité de vie de 4 points, 13 % de plus que Spiriva Respimat (52,8 % vs 39,2 %). Pour le Pr Singh, Spiolto Respimat apparaît donc particulièrement adapté à une prise en charge précoce des patients, afin de maintenir une bonne qualité de vie le plus longtemps possible.
Parallèlement, l’étude Energito (229 patients, traités pendant 6 semaines) a comparé Spiolto Respimat et une association fixe de salmeterol et de propionate de fluticasone, montrant une supériorité du premier sur tous les critères d’évaluation de la fonction pulmonaire, avec notamment une amélioration de 42 % du VEMS résiduel.
Le Pr Beeh souligne l’importance de ces résultats, au vu des effets indésirables potentiellement graves de traitements contenant des corticoïdes inhalés (pneumonie), ce qui conduit d’ailleurs à les recommander uniquement chez les patients présentant des BPCO sévères. « Ainsi, conclut le Pr Beeh, Spielto Respimat apparaît comme une alternative intéressante, en particulier dans les formes modérées ».
Article précédent
La prévention est-elle possible ?
Article suivant
Le débat continue, faute de preuves
Le stenting est prometteur
La prévention est-elle possible ?
De nouveaux arguments pour l’association
Le débat continue, faute de preuves
Mieux diagnostiquer chez l’enfant
Pas de diminution de la mortalité
Résoudre la résistance aux thérapies ciblées
Un concept pas encore bien défini
Un traitement reconnu
Réduire la durée de traitement ?
Des recommandations conjointe ERS/ESC
Des technologies innovantes
Prévenir les infections des immunodéprimés
Pas d’intérêt des antiacides
Deux fois plus de chances de survie pour les non-fumeurs
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature