Les bronchodilatateurs de longue durée d’action, bêta-2-mimétiques (LABA) et anticholinergiques (LAMA) ont désormais largement fait leurs preuves en monothérapie. L’indacatérol est comparable au tiotropium concernant l’amélioration du VEMS et le glycopyrronium est équivalent au tiotropium sur le VEMS, la dyspnée et les risques d’exacerbations (GLOW2).
Le consensus international GOLD recommande, pour les patients avec un risque accru d’exacerbations, des associations en alternative à une monothérapie.
C’est ainsi que l’association fixe QVA 149 (indacatérol/glycopyrronium) a été étudiée. Dans l’étude SHINE, sur 26 semaines de traitement chez des patients souffrant de BPCO modérée à sévère, le QVA 149 se montre supérieur à l’indacatérol, au glycopyrronium, au tiotropium et à un placebo pour le critère primaire d’amélioration du VEMS. « Le QVA 149 est également plus efficace qu’une association libre de tiotropium et formotérol et il est le seul LABA/LAMA à avoir été comparé à une autre combinaison LABA/LAMA », a déclaré le Pr Ken Shapman (Canada).
L’étude LANTERN a, quant à elle, montré la supériorité de QVA 149 par rapport à l’association salmétérol/fluticasone. De nombreuses données confirment aujourd’hui que les bronchodilatateurs à longue durée d’action diminuent le taux d’exacerbations et que les corticoïdes inhalés ont un effet moins important et un risque d’effets secondaires. « La majorité des patients BPCO n’ayant pas plus de deux exacerbations dans l’année précédente ne devraient pas tirer de bénéfice de la prise de corticoïdes inhalés en termes de prévention des exacerbations, si un traitement bronchodilatateur adapté est mis en place », a conclu le Pr Helgo Magnussen (Allemagne).
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