Alors que le tabagisme est le principal facteur de cancer du poumon non à petites cellules, l’incidence de ce cancer, chez les non-fumeurs, augmente dans de nombreux pays. Des différences importantes ont été identifiées dans les symptômes et le pronostic entre ces deux groupes dans une étude réalisée par le Dr Saraiva du Portugese Institute of Oncology (Lisbonne). Les données analysées provenaient de 504 patients non-fumeurs et 904 fumeurs atteints de CBNPC. Les résultats ont montré que les patients non-fumeurs étaient plus souvent des femmes (54 %), avec un adénocarcinome (70 %), souffraient en moins grand nombre de BPCO, avaient moins de maladie cardiaque et d’antécédent de cancer du larynx, perdaient moins de poids et étaient diagnostiqués à un stade plus avancé de la maladie (59 % d’entre eux au stade IV). Malgré ce diagnostic plus tardif, la principale différence concernait leur survie après diagnostic : en moyenne 51 mois au lieu de 25 pour les patients fumeurs (p ‹ 0,001).
Ces différences vont contribuer à améliorer le diagnostic et à poursuivre des recherches pour pouvoir mieux comprendre les facteurs explicatifs. Dans le groupe non-fumeurs, les patients avaient eu une exposition professionnelle à des agents cancérigènes dans 9 % des cas, une histoire familiale de cancer du poumon dans 5 % des cas, un précédent diagnostic de cancer dans 6 % des cas et une pression artérielle élevée dans 18 % des cas.
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