Les inhibiteurs de tyrosine kinase (ITK) de l’EFGR, de ALK ou ROS1 ont permis d’améliorer significativement la médiane de survie sans progression des patients avec des cancers bronchiques non à petites cellules (CBNPC) métastatiques ayant des altérations moléculaires activatrices de ces gènes.
Les résistances primaires sont rares (10 %) alors que les résistances secondaires sont inéluctables. La reprise d’une chimiothérapie est alors la stratégie la plus simple.
Des inhibiteurs de TK de nouvelle génération sont aussi développés. Les inhibiteurs de troisième génération de l’EGFR, actifs sur les récepteurs mutés T790M, rociletinib et AZD9291 ont montré dans les études, une efficacité clinique chez des patients prétraités par erlotinib ou géfitinib.
Des stratégies sont également mises en place afin de retarder l’émergence des résistances secondaires : des associations dès la première ligne avec les ITK d’anti-angiogéniques (bévacizumab), par exemple.
Pour les patients avec réarrangement ALK ou ROS 1, les stratégies à la progression, outre reprendre une chimiothérapie cytotoxique, reposent essentiellement sur l’émergence des molécules de deuxième génération : céritinib, alectinib et brigatinib. Ces molécules diffusent très bien à travers la barrière hématoméningée et sont efficaces sur les métastases cérébrales.
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