La tuberculose tue chaque année près de 2 millions de personnes dans le monde. Le traitement existant prescrit pour une durée de 6 à 8 mois (contre 18 mois à 2 ans il y a encore quelques années) est efficace, mais encore trop long. De nombreux patients l’arrêtent avant son terme ou espacent les prises, augmentant le risque de rechute et favorisant l’émergence de résistances. Raccourcir la durée de traitement est l’une des priorités des chercheurs. Différentes pistes sont explorées : augmenter la dose de rifampicine (35 mg/kg/j au lieu de 10 mg/kg/j) ou utiliser la rifapentine, dont la demi-vie est beaucoup plus longue que celle de la rifampicine avec une diminution du temps avant négativation des cultures. D’autres classes de molécules ont été testées, comme les fluoroquinolones : la gatifloxacine a été étudiée sur une durée de 4 mois.
Malheureusement, si les fluoroquinolones semblent accélérer la vitesse de négativation des cellules, le taux de cultures négatives à deux mois est identique à celui du traitement conventionnel, le traitement de 4 mois est associé à un risque de rechute plus important. Les essais se poursuivent.
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